Cette chose donc,
n’a sont utilité que reproduite à l’identique,
jour après jour, année aprés année.
Elle doit être affublée de controverses et partisans
de ceux qui savent ce qu’est l’art.
Elle doit être enrobée de critiques
aussi sà »rement hermétiques et obscures
que certaines pages du Journal Officiel.
De ces textes, vous savez qu’ils peuvent parfaitement
convenir à plusieurs autres artistes.
Il suffit simplement de changer le nom de l’artiste,
le discours restant le même.
personne n’y trouvera à redire,
on ne veut surtout pas passer pour celui qui ne comprend pas.
Il faut aussi que la chose soit obstinément soutenue
par d’incroyables responsables culturels,
qui voient là l’occasion de faire un peu parler d’eux.
Manquera encore à la chose un petit vernis de parisiannisme.
Et nous voilà non plus devant une petite chose rigolote,
mais devant le travail majeur d’un artiste conceptuel innovant :
qui traite le sujet primordial de...
"amphore du 20è siècle
au service des archéologues
des siècles à venir"
© Pierre Shasmoukine 2005